Rachel Bendayan, une nomination pleine de sens

Le 5 mai 2025, Rachel Bendayan a été désignée ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada par le Premier ministre Mark Carney. Cette nomination est marquante à plusieurs égards : elle intervient à un moment où le pays doit adapter ses politiques d’immigration aux nouvelles réalités mondiales, tout en maintenant ses valeurs d’ouverture et d’inclusion. Députée d’Outremont depuis 2019, Rachel Bendayan incarne cette nouvelle génération de leaders politiques capables de répondre aux défis complexes de la diversité.

 Une carrière consacrée à l’inclusion et à la justice sociale

Avant cette nomination, Rachel Bendayan a démontré un fort engagement en faveur des droits des minorités et de la justice sociale. D’origine marocaine, elle est un modèle pour les Canadiens issus de l’immigration. Son parcours, marqué par des études en droit et des rôles influents au sein du gouvernement, témoigne de son aptitude à gérer des enjeux complexes. Elle a travaillé sur des dossiers importants concernant les droits humains, l’éducation et l’immigration, faisant d’elle une figure respectée dans la sphère politique.

 Les priorités de Rachel Bendayan pour l’immigration

Dans ses nouvelles fonctions, Rachel Bendayan se concentre sur plusieurs priorités essentielles. Elle mettra un accent particulier sur la simplification des démarches administratives pour les immigrés et sur l’amélioration de l’intégration des réfugiés dans la société canadienne. De plus, elle souhaite renforcer les opportunités d’immigration francophone dans tout le pays, un point essentiel pour préserver la diversité culturelle du Canada. L’une de ses ambitions est de faire de l’immigration un levier de croissance économique, en valorisant les talents et les compétences des nouveaux arrivants.

 Une vision pragmatique et humaine pour l’avenir

Rachel Bendayan propose une politique migratoire pragmatique, fondée sur l’humain. Elle veut rendre le Canada plus inclusif, tout en favorisant l’intégration des nouveaux arrivants dans la société et l’économie. Pour elle, l’immigration doit être perçue comme une richesse pour le pays, et non comme un problème à résoudre. Sa vision porte sur une politique d’accueil fondée sur l’équité, l’opportunité et la justice sociale.